Pour laisser entrer la lumière ou pour plus d’espace, quelle que soit la raison qui incite à casser un mur porteur, les professionnels spécialistes en maçonnerie ou en bâtiment procèdent aux travaux en suivant la méthode déterminée par un bureau d’étude pour l’ouverture et la pose du mur. En principe, l’entreprise met d’abord en place des piliers métalliques servant à l’implantation d’une poutre généralement en acier, lesquels seront par la suite retirés après la casse avec technique de la partie destinée à disparaître.
Pose des étais, pour le support provisoire
Pour casser un mur porteur avec sécurité et dans les règles, les compétences des professionnels sont essentielles, surtout pour éviter tout effondrement du bâtiment. Ils pourront réaliser les travaux lorsqu’un bureau d’études techniques décidera du support de la partie cassé du mur ainsi que sa dimension. Que le résultat soit un mur ou un linteau, la première phase du chantier consiste à placer de façon verticale des étais de part et d’autre du mur. Selon leurs compétences, ils pourront utiliser des bastaings en bois insérés dans des trous effectués au-dessus de l’emplacement dédié au linteau, en tout cas, l’idée est de s’assurer du maintien du mur restant.
Installation d’une poutre métallique, pour supporter l’étage
Comme l’opération se porte soit sur le mur édifié sur la fondation, soit sur celui construit pour le soutien de la toiture, soit sur celui qui a pour rôle dans la stabilité horizontale ou verticale du bâtiment, il faut trouver un support au-dessus de la partie du mur à abattre. Souvent, l’emploi de linteau IPN permet de garantir la résistance face au poids de l’étage, il faut juste faire en sorte d’insérer dans les murs des extrémités de 20 cm et de les sceller. Ce dispositif a par ailleurs un double avantage d’être à la fois solide et design, spécifiquement pour une déco au style industriel, sinon, il est également possible de le coffrer de béton.
Ouverture du mur porteur de façon stratégique, pour plus de sécurité
Les risques dans ce type de travaux ne sont pas négligeables que casser un mur porteur ne se fait pas n’importe comment. Voilà pourquoi, une masse ne convient pas pour ce faire à cause de l’éventuelle menace de déstabilisation du linteau et pour une question de minutie, une disqueuse est plus utilisée. Au fur et à mesure que la casse avance, laquelle parte en effet du dessus du linteau pour descendre, la vérification du linteau dans son emplacement est préconisée. Ce n’est qu’après que les mortiers soient séchés que les étais soient retirés et que l’entreprise en charge enchaîne les finitions, y compris les peintures.